L’histoire mystérieuse de l’Octagon House à Washington – USA

1. Contexte historique et architectural

The Octagon House, également connue sous le nom de Colonel John Tayloe III House, est située au 1799 New York Avenue NW, dans le quartier Foggy Bottom de Washington, D.C.. Conçue à partir de 1799 jusqu’à 1801 par l’architecte William Thornton, déjà à l’origine du Capitole américain, elle fut bâtie pour le riche planteur Colonel John Tayloe III, ami proche de George Washington .

Pendant la guerre anglo-américaine de 1812, les Tayloe cédèrent la demeure à l’ambassadeur de France, ornée du drapeau tricolore, épargnant ainsi le bâtiment de la destruction orchestrée par les Britanniques. En 1814, suite à l’incendie de la Maison-Blanche, la famille Mad­­ison y trouva refuge pendant la reconstruction, y signant même le traité de Gand.

Vendue en 1855, elle changea plusieurs fois de mains avant d’être léguée à l’American Institute of Architects (AIA) en 1899. Classée National Historic Landmark en 1960 et inscrite au Registre national en 1966.


2. Reprises de l’histoire : folklore et hantises

2.1 Présences sur l’escalier en colimaçon

Le récit le plus persistant évoque deux des filles de Tayloe décédées dans des chutes inexpliquées sur l’escalier hélicoïdal à spiral, cœur architectural de l’édifice.

  • La première chute survint avant 1812 durant une dispute avec son père au palier du second étage, provoquant une chute fatale.
  • La deuxième chute, quelques années plus tard, se déroula à l’étage supérieur, un autre conflit conduisant encore à une issue tragique.

Les témoins rapportent des ombres mouvantes, des flammes vacillantes ou des murmures venant de l’escalier.

2.2 Les cloches domestiques fantômes

Des histoires font état de sonnette servant à appeler les domestiques se déclenchant de manière autonome dès la fin des années 1800, leur installation ayant été démontée sans pour autant stopper les carillons .

2.3 Dolley Madison et ses lilas

La Première dame Dolley Madison, hôte du lieu de septembre 1814 à mars 1815, y apparaîtrait en robe d’époque, son parfum de lilas accompagnant certaines de ses supposées apparitions dans la salle d’accueil.

2.4 Présences esclavagistes

Les esprits d’esclaves afro-américains, parfois traumatisés par des violences (témoins évoquent même une jeune esclave suicidée), hanteraient la maison, revendiquant leur mémoire à travers les cloches ou des bruits de chaines .


3. Prises de conscience rationnelles

Certains historiens soulignent que aucune des filles de Tayloe n’est morte à la maison, les décès ayant eu lieu ailleurs. Quant aux cloches récalcitrantes, elles pourraient être attribuées à des rats ou à des défaillances mécaniques .
Malgré tout, le bâtiment, du fait de son ancienneté, de son architecture complexe et des événements historiques qui s’y sont déroulés, reste un terrain propice au folklore et aux expériences paranormales ressenties .


4. L’Octagon House aujourd’hui

Aujourd’hui transformée en musée historique, accessible via des visites guidées sur rendez-vous, l’Octagon House attire amateurs d’architecture, d’histoire et de paranormal.
Le personnel et les guides signalent encore des phénomènes : portes s’ouvrant seules, lumières vacillantes, courants d’air glaciaux, sons de pas et énergies ressenties sur les paliers.

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