Située au 1 avenue Frochot, dans le 9ᵉ arrondissement de Paris, la Villa Frochot est une demeure au style néo-gothique construite entre 1837 et 1839 pour Rosalie Jeanne Hiss-Venier. Derrière sa façade ornée de gargouilles, de vitraux médiévaux et de boiseries sombres, cette maison intrigue autant qu’elle fascine.
Une succession de destins tragiques
Le compositeur Victor Massé y vécut jusqu’à sa mort en 1884, emporté par une sclérose en plaques. Un siècle plus tard, le critique littéraire Matthieu Galey succomba dans la même maison à une sclérose latérale amyotrophique, dans des circonstances similaires.
Au début du XXᵉ siècle, une femme de chambre fut assassinée à coups de tisonnier dans l’escalier de la villa. Le meurtrier ne fut jamais identifié, et des rumeurs persistantes évoquent la présence de son esprit errant dans la demeure.
Des propriétaires éphémères
La chanteuse Sylvie Vartan acquit la villa à la fin des années 1970 mais ne s’y installa jamais, évoquant une atmosphère oppressante. Plus récemment, le mécène Patrick de Brou de Laurière fit exorciser la maison avant de la léguer à un professeur de médecine, qui affirme n’avoir jamais été témoin de phénomènes paranormaux.
Une architecture singulière
La Villa Frochot se distingue par son style néo-gothique, rare à Paris à l’époque de sa construction. Ses éléments architecturaux, tels que les ferronneries acérées et les vitraux colorés, contribuent à son aura mystérieuse.
Sur la carte :