Perché au pied du massif de la Chartreuse, à Saint-Égrève, près de Grenoble, l’ancien hôpital psychiatrique – aujourd’hui connu sous le nom de Centre Hospitalier Alpes-Isère (CHAI) – n’est pas seulement marqué par son passé médical, mais également par une aura de mystère et de hantise qui plane encore sur ses bâtiments.
Un passé médical lourd
Fondé au XIXᵉ siècle sur les ruines d’un ancien prieuré, l’établissement a accueilli au fil des décennies des milliers de patients atteints de troubles mentaux. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’hôpital fut frappé de plein fouet par les restrictions alimentaires et les conditions sanitaires déplorables : 1 778 patients y moururent entre 1940 et 1945. Officiellement, ces décès sont attribués à la malnutrition, mais certains avancent que des traitements douteux – dont des trépanations et des méthodes de contention extrêmes – furent également pratiqués dans un climat d’inhumanité quasi total.
Un lieu empreint de souffrances… et de présences
Depuis des années, les ruines et ailes abandonnées de l’ancien hôpital sont le théâtre de phénomènes étranges. Des explorateurs urbains, visiteurs clandestins et anciens membres du personnel ont tous rapporté des expériences troublantes :
- Des cris étouffés ou pleurs d’enfants résonnant dans les couloirs désertés.
- Des portes qui claquent sans courant d’air.
- Des ombres fugaces visibles dans les miroirs ou à travers les fenêtres.
- Des sensations de froid intense et d’oppression, même en plein été.
Certains évoquent des entités résiduelles de patients morts dans la souffrance, piégés entre les murs d’un lieu qu’ils n’ont jamais pu quitter. D’autres parlent d’anciens soignants ou médecins errant comme s’ils continuaient, à jamais, leur sinistre besogne.
Avertissement
Aujourd’hui, le CHAI est toujours en activité, merci de ne pas vous y rendre sans autorisation. L’endroit est interdit et surveillé.
Sur la carte :